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les subsides, mais је lui ai prouv6 qu'i trbs-peu de chose
prbs l'Angleterre leur donnait се de quoi ils 6taient coaveau
avec nous se contenter, 6t quoiqu'il continuat chicaner,
cet article пе soufrira pourtant pas de dificult6s. Nais се qui
les erraye, c'est le terme impos6 pour le commencement des
hostilit6s: quatre mois пе leur paraissent pas sufisants pour
achever leurs pr6paratifs, et l'arribre - saison dans laquelle
tombait се terme 6taib leur avis, ип obstacle аих opbrationb
Enfin, tant il у а que dix jours que j'ai pass6s Vienne
depuis l'arriv6e du courrier-porteur de la convention, n'avaient •
encore атепб аисипе d6cision. L'on пе cessait cependant de
dire qu'oh se pr6parait еп Italie s'y mettre еп 6tat de
r6sister аих coups qua Bonaparte voudrait у porter, car c'est
dans cette partie, sans contredi; que la диета doit commenoer.
Је pris la r6solution d'aller voir moi-m6me ой еп 6taient les
choses, et, ayant fait partir mes 6quipages pour Trieste,
m'attendait la fr6gate destin6e те transportei Naple$ је
pris moi-m6me le chemin de Pontieba. Aprbs avoir paroouru
ипе partie du V6nitien et avoir pass6 ипе huitaine Venise,
j'ai ри те convaincre que, malg6 tout се qu'on а voulu faire
accroire sur l'attitude pr6tendue paci6que des Franpis dans
leurs camps de Iontechiaro et de Iarengo, ils n'ont rien moins
qu'une pareille apparence. Non-seulement ces deux camps sont
abondamment pourvus de mitraille et de boulets, ils sont munis
тёте de pontons. De cette manibre les troupes franpaises se
trouvent еп 6tat de commencer les hostilit6s аи premier signal
qui leur еп sera donn6. Nalheureusement il п'еп 6tait рад
ainsi des Autrichiens lors de та pr6sence sur leurs.frontibres
еп Italie. Toute la masse des forces qu'ils у avaient rasem-
bl6es, у compris la garnison de Venise, se montait peine
'20 mille hommes, encore manquaient-ils de chevaux de train
pour leur .artillerie. Еп outre, 0bs6d6s par la crainte d'6veiller
l'inqui6tude de Bonaparte, les Autrichiens 6vitent avec soin tout