nos anciennes liaisons. Quelque d6licate que soit
notre position, il est esp6rer que nous nous еп б-
rerons, moins qu'il пе survienne des incidents qui
пе sont pas pr6voir.
Nous comptons beaucoup, m-r le comte, sur la dex-
t6rit6 de votre travail sur le cabinet de Londres. Qnoi-
qu'on vous eat prescrit la plupart des mesures ет-
ployer, је suis persuad6 que vous пе vous servirez que
de celles que vous jugerez sur les lieux devoir pro-
duire le meilleur efet.
Оп а 6t6 extr@mement piqu6 du ton de la dernibre
d6marche du ministbre britannique. J'aurais cependant
voulu qu'on l'eot relev6e ici avec ип реи plus de то-
d6ration. Vous saurez modi6er cela, т-т le comte, par
vos communications verbales.
Је пе saurais vous dire quoi tient le сопдб du
comte Nicolas RoumanzofT; mais tout се que ј'еп sais
c'est qu'il пе l'a pas encore obtenu. Le comte Nessel-
rode sollicita sa retraite, mais оп marchande encore
avec lui sa pension.
Еп fmissant та lettre, је vous prie, тт. le comte, de
vouloir bien la brTler aussit0t que vous еп aurez pris
lecture.
9.
St.•P6tersb., le 31 тап 1788.
Quoique се courrier s'exp6die fort la hAte, је n'ai
pas voulu, m-r le comte, le laisser partir sans vous
remercier аи moins d'un mot de la lettre que m-r de
S6niavine т'а remise de votre part.
J'ai еи le plaisir de faire sa connaissance et те tiens
fort 0blig6 de la bont6 que vous avez еие de те la