15.
Copeuhague, се fbvrier 182.
J'ai 6t6 charm6 d'apprendre les progre\s immenses
Cela
que vous avez faits dans la la.ngue chinoise
justife l'ancien proverbe qu'avec la patience et l'ap-
plication оп vient bout de tout, et cela prouve еп
faveur du grand L6b6def, qui, sans avoir sgn par Ю-
gles sa propre langue, force de son g6nie, nous don-
пе les grammaires de l'Indou et тёте du Sanscrit.
Mais, propos de се pauvre diable: a-t-il publi6 son
ouvrage? Car dans се cas il а ипе r6clamation de
quelques guin6es sur moi, qui peuvent lui etre plus
utiles que son 6tonnante 6rudition.
Је пе suis pas fdch6 que la version que је vous
avais donn6e se trouva fausse l'6gard de М. Celle
qui nous est parvenue de Berlin sur la retraite dn
comte Р. portait, qu'ayant 6t6 press6 par les deux
imp6ratrices (le prendre coeur les int6r@ts de leurs
familles еп Allemagne, il s'en 6tait excus6, disant qu'il
6tait trop bon Russe роит se m@ler des afaires, qui
6ta.ient tout-i-fait 6trangbres й. son pays, et qu•il quitte-
rait plut0t sa place. que d'en dbmordre. Malgr6 1'impro-
babilitd de cette version. plusieurs personnes Berlin
у ont cru et peut-@tre croient encore.
* ) Такъ называстъ Лизакевичъ въ шутку свои письма, въ которыхъ
онъ иногда, для вставляхь безсмысдепныя буквы между бу-
квамн настоящихъ словъ и такинъ образоит, ПРИХОДИЛОСЬ догадывать•
ся чтО овь хотЬлъ написать. И. Б.
**) И. М. Муравьевъ.Аисстолъ. II. Б.
***) трафь Н. П. Папинъ. П. П.