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tre et soutenir son opinion dans des afTaires impor-
tantes.
Ici naturellement vous vous attendez те voir ve-
nir sur le chapitre de la comtesse son 6pouse. Eh bien,
oui; mais c'est pour vous dire qu'elle n'est pas се
qu'on vous а dit d'elle et que тёте notre ami le
comte Wedel se trompe beaucoup sur son compte,
n'6tant pas beaucoop de ses amis. Је vous dirai donc
que madame de Schimmelmann est ипе bonne femme,
bonne amie, ayant beaucoup d'esprit naturel et beau-
соир d'acquis рат lecture et par l'usage du monde.
Etant maladive, elle пе parait jamais la cour, ni
dans les soci6t6s; mais elle reeoit tout le monde chez
elle avec beaucoup de politesse et avec les plus gran-
des attentions. Certainement elle а beaucoup de рои-
voir sur l'esprit de son mari; mais сотте celui-ci пе
possbde, ni n'abuse son influence. elle п'еп а pas beau-
соир aussi роит еп tirer parti, et је puis vous as-
surer avec v6rit6 qu'elle п'а pas assez de crCdit de
faire ип enseigne, encore moins d'influer sur les afai-
res d'6tat, dont elle пе se m@le pas du tout. Је пе
sait pas comment cela 6tait du tems de Groupe.ile,•
mais tout le monde те dit que du depuis tout le топ-
de et tout le pays ont chang6 de conduite et de fa-
чоп de penser sur la France et sur tout се qui lui
appartient: ta.nt оп revient facilement ои la longue
sur les prestiges qu•avait enfant6s dans son origine се
monstre r6volutionnaire. paraft que dans ces tems-
toutes les t@tes 6taient exn.lt6es ici, сотте partout
ailleurs; mais чие la dure exp6rience а mari et cor-
rig6. Aussi madame de Schimmelmann пе s'occupe
plus qu'i faire du bien et laisser la politique et
la francomanie.
Архивъ Квазя Воронцова ХХ.
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