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reur Paul. П devient furieux dans ces perdre
la raison et se porter тёте des violences, et il
est croire que s'il avait les m@mes moyens que l'a-
vait son tnodile, il ferait les m@mes incartades. Аи res-
te, il est assez remarquable que notre Paul est tou-
jours son h6ros, et il conserve роит lui la plus haute
estime et v6n6ration. Il est entier dans ses volont6s
et veut tout faire sa t@te: t6moin cette mis6rable af-
faire du petit pont d'Aberfors, qui а manqu6 lui
attirer ипе guerre qui aurait donnC le соир de grace
son pays. Il suit toujours la manie de ses anc@tres
de vouloir tenir la ch6tive cour de Stockholm l'in-
star de celle de Versallles du tems de Louis XIV; il
у а toujours force 6tiquette et force депе, beaucoup
de ротре et de mesquine magnifcence. La misbre rb-
gne la cour et dans tout le pays; plus de subsides
d'aucun c0t6, et оп а 6t6 oliig6 tout nouvellement de
vendre la ville de Wismar аи duc de Meklembourg
pour se procurer ип реи d'argent. Cette. somme топ-
te 1.250,0 6cus Alberts, се qui est ип tr6sor pour le
pays. Dieu sait si оп le dbpensera avec prudence, ои
si cette ressource produira de nouvelles folies. Du
tems de sa dispute avec nous il а 6crit des lettres
notre Souverain, dans lesquelles il lui disait que son
ministbre le maltraitait, lui, le roi et qu'il btait son
ennemi d6clar6, et l'irritation 6tait port6e ип tel ас-
cbs qu'on а еи toutes les peines imaginables lui fai-
re entendre raison sur се point, еп lui faisant voir
l'abime ой sa vivacitd allait le plonger. Il fallait toute
la prudence de m-r d'Enheim, dont оп а ici ипе gran-
de id6e, роит le. ramener la raison. Enfin il а pli6,
mais avec mauvaise grace, et l'on пе sait pas encore