va que cette r6flexion changeait la thbse et que votre
demande est juste et bien plac6e. „Conseillez-luy donc“,
те dit-elle, „d'6crire la fois deux lettres, l'une l'Em-
pereur, l'autre тоу, dans lesquelles il pr6sentera le
тёте objet de son d6sir sous les m@mes rapports, et
motiv6 par le sentiment d'un pbre, епдадб par des in-
firmit6s pr6coces se procurer la satisfaction d'assu-
rer sa 61le ипе place, chez nous. Је ferai le reste“.
Un conseil que је dois у ajouter encore de топ
propre fonds, c'est que vous пе mettiez ces lettres
sous аисип autre couvert que celuy du directeur des
postes, personne n'osant pr6senter des lettres, arriv6es
de l'6tranger sous son couvert et adress6es Sa Ма-
jest6 Imp6riale, рат ип autre canal que celuy-lh.
Оп dit que le feldmar6chal Roumanzov, se sentant
attaqu6 d•apoplexie, s'est laiss6 mourir d'inanition роит
пе pas se survivre luy-m6me, сотте fait le mar6-
chal Czernychov.
17.
Кь нему же.
Moscou, се 11 (22) avril 1797.
Ме voicy riche, m-r le comte: car j'ai deux grandes
et bonnes lettres toutes fraiches de vous. Mais votre
diligence те fait rougir еп тёте tems de топ in-
exactitude de n•avoir pas encore r6pondu celle du 10
f6vr., que m-r de Iacovlev т'а apport6e реи (le jours
avant топ d6part de P6tersbourg. Ces derniers mots
contiennent aussi топ excuse. Vous syavez се que.
c'est qu'un d6ptrt, qu'une arriv6e, et des f@tes.
Le portrait que vous m'avez fait de m-r de lacovlev
т'а 6pargn6 la peine de d6couvrir ses bonnes qualit6s,