besogne qui те r6ussit toujours fort lentement, parce
que l'exp6rience т'а rendu ип реи cauteleux et r6ser-
v6. Mais aussi d'aprbs votre lettre j'ai compris d'abord
chaque mine et •chaque mot, et certes је n'ai pas 6t6
chiche d'avances. Le d6part роит Moscou а interrom-
ри notre confance naissante. J'espbre qu'& notre re-
tour elle se renouera, et је d6sire que m-r Iacovlev
vous remercie aussi cordialement de та connaissance
que је vous remercie d6j& de la sienne. Је vois rare-
ment Mortellari. Il employe tout son tems donner
des leeons, qui se payent 5 r. l'heure. П veut да-
gner beaucoup et vite, et il а raison. C'est ип m6tier
dont оп se lasse. Il faut еп tirer parti avant que le
d6goat пе vienne.
Guttenbrunn est аи contraire fort assidu chez тоу.
C'est ип bienjoli talent, et ипе bont6 bien naive et cordi-
ale. Du tems de la d6funte Souveraine il а peint toute
la јеипе famille. Il va recommencer la тёте besogne,
l'Imp6ratrice у comprise. Il fait bien ses afaires, et
les fait d'autant mieux qu'il n'est pas excessivement
cher. L'hyver prochain il compte venir icy, et је те
trompe fort, ои il s'y trouvera fort bien.
Ј'еп viens la lettre du 7 mars, que j'ai reeue
avant celle du З (14). Quelle b6tise је dis 1Ы Parbleu,
il п'у а rien d'6tonnant, puisqu'elle est plus ancienne
de huit jours. J'ai remis tout de suite Sa Majest6
l'Imp6ratrice la lettre de la princesse de Tarente, је lui
ai аппопсб l'arriv6e prochaine des articles que је vous
avais demand6s de sa part, et је lui ai lu le passage
de votre lettre ой vous те donniez quelques d6tails,
поп de la bataille, mais du caractbre et de l'assuran-
се de m-r Jervis. Elle lui а fait grand plaisir.