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promptes et si urgentes, avec leur nouveaut.b, causaient

ипе confusion inexplicable.

Entre neuf et dix dn matin j'entendis ип bruit et

ипе rCvolution inopin6e, et curieux de се qui se pas-

sait, је vis l'entier r6giment des gardes cheval сои-

rir sans ordre et prbcipitamment l'eneeinte du ра-

lais d'6t6, qui reste vis-bvis та maison, et qui tait

la r6sidence du grand-duc Paul Petrowitz *). La trou-

ре qui 6tait sur le point de monter la garde dans le

тёте palais fut pouss6e par la c6l6rit6 de сеих qui

venaient, et se choquant ainsi les uns contre les аи-

tres, plusieurs chevaux et cavaliers tombbrent рат terre,

sans pourtant arreter la course de сеих qui arrivaient,

ои empecher qu'ils passassent рат dessus d'eux. Pas

ип des chevaux n'avait la croupibre, pas ип des soldats

n'6tait peign6, la plus part demi habill6s, et beancoup

sans chapeau. Се rbgiment entra dans le palais avec

la тёте pr6cipitation qu'il 6tait venu du quartier, et

пе pouvant pas entrer tous la fois par la grande

porte, enfoncbrent les murailles du jardin. qui sont de

bois et se formbrent tout l'entour du palais.

Еп тёте tems et avec la тёте rapidit6 pa.ssaient

devant та maison et рат les voisinages les gardes

pied suivies de que!ques chariots de munition. Tous

marchaient sans etre ni peign6s, ni ayant chapeaux.

Des uns n'avaient ni souliers, ni bottines, des autres

sans uniforme, et avec еих des chevaux qui avaient

d6mont6s leurs cavaliers. Cependant tous avaient leur

fusils, leurs bayonnettes, leurs sabres et leurs cartou-

chibres. Les uns pr6paraient et chargeaient leur fusils

3) Нв нын•Ьшвяго Инженерпаго Замка. Тутъ Павель родихся,

тутъ же была и ero кончина.