de donner S. М. Su&doise ипе r6paration рторот-

tionn6e l'eclat de l'ofense.

Le roi vient d'ordonner еп attendant tous ses

ministres, agens et consuls de пе plus entretenir аи-

сип commerce avec, les ministres ои d'autres •agens

de Naples, partout ой ils peuvent se trouver, jusqu'i

l'bpoque ой c,ette r6paration sera donn6e, et tout su-

jet du roi attach6 аи service de S. М. Sicilienne а

ordre (Теп sortir promptement sous peine de реме de

tous ses droits dans lu patrie.

La Providenee аи reste а mis assez de forces entre

les mains du roi роит maintenir la gloire et l'hon-

neur de la couronne, et роит se procurer lui-m@me

la juste satisfaction, qui lui est dub; mais trop p6n6trb

d'un sentiment d'humanitb, qui r6pugne . augmenter

епсоте par de nouveaux malheurs сеих, sous lesquels

l'Europe g6mit (16jh, S. М. Suedoise abandonne S. М.

Sicilienne .d'a.viser elle-meme, si elle le јиде propos,

аих тоуедв les plus роит r6parer l'ofense, et

rappeler 1'amiti6 et la bonne intelligenee. qui ci-devant

ont subsist6es entre les deux cours. Le T0i пе croit

pas, qge S» М. Sicilienne s'y refuse, surtout dans ип

moment. ой la forte. v6rit6, „que quiconque prot6ge

les traitres, s'expose p6rir soi-m6me victime de leurs

attentats“, doit etre plus que jamais pr6sente, ses

уеих, et justifer pleinement les plaintes bien fond6es,

auxquelles dans toute cette afaire la cour de Naples

п'а donn6 que trop de lieu celle de Subde.