promenade avec lui seul еп voiture аи Palais Tauri'
que, lui ayant dit, sur son observation que Лопухинъ
а 6t6 ипе bet,e, qu'il пе fut pas coquin сотте ses сот-
pagnons de croyanoe; alors је m'6tendis. еп observa-
• tions: је lui flS part de la lettre de Munich, du souper
оп tira аи sort., de leurs mystbres etc. Је vis avec
plaisir que cette conversation por.ta ип соир mortel
аих martinistes, et fermenta dans l'esprit de Paul, ја-
loux l'excbs de son pouvoir et port6 voir des ger-
mes de r6volution dans les moindres choses. Лопухинъ,
aprbs avoiT 6crit ип seul oukase роит la pension d'une
femme de cTmbre.) fut renvoy6 Moscou, mais сотте
s6nateur. Новиковъ, dblivr6 tout de suite de la prison
et чие l'Impbratrice eut la curiosit6 de voir, eut ordre
de partir, et futsurveil16. Le pretre s'en tint la messe,
et plusieurs perdirent leur cr6dit, devinrent nuls et l'ob-
jet des plaisanteries trbs-mordantes de l'Empereur. Il
n'estk pas dtonnant qu'il changea d'opinion si vite: il у
а ипе. classe de gens et ипе espbce de services que
les h6ritiers du t.rt)ne aiment avant de r6gner•, mais
ипе fois souverains, ils 6loignent et punissent тёте
ееих qui s'6taient rendus n6cessaires auparavant, et
dont la r6compense apRs doit etre le m6pris.
А аи t,rdne de l'empereur Alexandre, les
martinistes, sans etre ni g•en6s ni pers6cut6s, n'6taient
pourtant pas r6unis. Leur ancien grand-maitre Нови-
ковъ, avec deux ои trois amis intimes, v6g6taient dans
ип •village поп loin de Moscou; ils n'6crivaient rien.
mettaient beaucoup de prud6nce dans lenr eouduite. et
il venait rarement Moscou, ()ir il logeait chez Клю-
чаревъ. ll parait тёте que la catastwphe a,vai-
ent essuybe sous Catherine les rendaient craintifs et• тб-
fiants. Се n'est que l'ann6e l'6poque de la mi-