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La beaut6 de l'automne dont поив avons joui dans
се pays, а 6t6 cause que је пе suis rentr6 еп ville
que vers la бп de d6cembre, се qui а retard6 la lettre
que је voulais avoir l'honneur d'6crire yotre excel-
lence d6sirant pouvoir lui 6crire ип реи еп d6tail sur
m-r Necker, qui а quitt6 Copet аи commencement de
decembre pour passer l'hiver Genbve.' Li6 d'amiti6 avec
ses plus proches parents, j'ai 6t6 pr6sent6 par m-r le
syndic Guainier, son oncle et son parrain. M-r Necker
т'а reeu de la manibre la plus gracieuse, et т'а rendu
реи de jours aprbs та visite се qui а les
miennes; j'ai din6 et soup6 quelquefois chez lui, et ai
еи quelques occasions de m'entretenir еп tiers avec
lui et madame. П se porte trbs-bien, parait avoir l'es-
prit libre d'afaires, parlant trbs-agr6ablement et savam-
ment sur toutes sortes de sujets et badinant avec
gaiet6, avec ипе expression de 8implicit6, j'ose тёте
dire, de bonhoiie dans tout son ext6rieur et ses dis-
cours, се qui т'а charm6. М-те Necker пе parait pas
si son aise; quoiqu'elle parle assez, mais soit l'efet
de sa maladie, ои toute autre cause, је пе lui ai pas
trouv6 cet air de calme et de s6r6nit6 de son mari.
Sa maladie est trbs-singulibre; les m6decins la nomment
afection commateuse (је suppose que се mot est tir6
du grec): се sont des douleurs dans les jambes et les
cuisses, qui l'obligent se lever fr6quemment, тат-
cher ои tr6pigner sans changer de place, aprbs quoi
elle se remet sur son sibge роит se relever аи bout
de 5 ои 10 minutes. Се mal augmente vers le soir, et