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cette attitude те fatigue, је passe la plus graade .partie
de mes journbes couch6. Il еп r6sulte que је пе puis
6crire encore qu'avec peiue et reprises. Моп депои
est pourtant trbs-bieu remis, mais il те reste ипе
grande faiblesse et Ьеаиџоир d'endolorissement dus
cette partie.• Il se passera vraisemblablement encore
plusieures semaines avant чие је puisse впе hasarder •
sortir dans les rues, aller et venir сотше аира-
ravant.
M-r kotchoubey est arriv6 ici il у а 15 jours; il
т'а apport6 ипе lettre de m-r le comte, votre frbre.
Il est venu chez. moi dbs [е lendemain de воп arriv6e
Genbve, т'а demand6 conseil suc la manibre dont
il devait s'arranger ici pour tirer parti de се s6jour.
Је lui ai conseill6 de se mettre еп pension chez ип
m-r Pictet, professeur еп philosophie, homme de let-
tres, trbs--distingnd, d'un excellent caractbre et d'une
ra•re amabilit6; sa femme, псе Turretin, (Кипе des
meilleures fam“les de Genbve, est ausdi d'une aimable
et vraiment bonue soci6t6. M-r kotchodbey а suivi
топ conseil, il s'en trouve trbs-bien; m-r еб т-те
Pictet, que j'ai vu ces jours derniers, sont
de lui; il а r6ussi оп пе peut mieux dans les meilleu-
res soci6t6s de Gent>ve, il а 6t6 sur-le-champ intro-
duit. Је puis assurer У. е. que c'est avec raison qu?il
plait g6n6ralement ici. C'est vrajment ип charmant
јеипе homme: j'ai (5t6 enchant6 de le revoir ei је пе
n6gligerai rien роит lui rendre tous les services qui
d6pendront de moi pendant son s6jour iei. те ра-
rait, qu'il а 6tonnement дадпё depuis tr0is ans du
c0t6 des connaissances utiLes, du dbveloppement de
l'esprit, de l'usage et tact du monde, et тёте de la
бдите: il а grandi, son c.orps est bien form6, beau-