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Londres, се 28 octobre 1812.

Les nouvelles de Riga sont • excellentes, et j'espbre

que nons еп recevrons bient0t la confrmation de S-t

P6tersbourg. Un courrier espagnol arriv6 hyer т'а

apport6 ип paquet de Serra Capriola: j'ai fait copie

pour vous de deux d6pules qu'il 6crit та cour, et

de се qu'il а 6crit moi. Се que Serra Capriola 6crit

parait donner l'explication du dernier courrier que

lord C&thcart envoya., et de la hAte ауес laquelle оп

l'exp6dia. Оп veut du chez-vous ипе exp6dition еп

Allemagne. C'est inconcevable que l'on пе se soit pas

encore persuad6 qu'il est impossible que l'Angleterre

fasse ипе telle exp6dition, tandis qu'elle п'а pas assez

de troupes роит tenir tete аих Frangais dans la РС-

ninsule. Il п'у а pas de ministbre anglais qui pourrait

faire ипе exp6dition dans le nord de l'Allemagne; ипе

telle exp6dition serait ici trbs-impopul«ire. Le marquis

de Wellesley у а 6t6 toujours contraire de la manibre

•la plus d6cid6e, mylord Castelereagh de тёте; d'ail-

leurs, il faudrait beaucoup d'espbces роит ипе telle

exp6dition, et оп еп manque. А qui fer les troupes

anglaises? Аих Su6dois, Bernadottetl Је m'6tonne qu'il

у ait, bien du monde du c0t6 de l'Angleterre qui se

donne de la peine роит entretenir ces esp6rances chi-

m6riques, lesquelles, lorsqu'elles sont de n6cessit6 frus-

tr6es, causent de l'humeur et de l'irritation, et si

l'on parlait ипе bonne fois le langage de la verit6,

personne пе pourrait se croire d6sappoint6. Је т'б-