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Paris, се 31 d6cembre 1818.
Enfn, la bombe а crev6: la maladie du duc de Ri-
chelieu et la maladresse de toute sa conduite а donn6
le r6sult,at que vous avez уи dans le Moniteur d'hyer,
auquel роит les faits је. n'ai rien ajouter. Tout ceci
est bien triste, et је vous assure qu'hyer ј'еп ai 6t6
malade, et j'ai encore ипё maladie ind6fnissable; car
је pr6vois et је crains que nous irons loin. Је regrette
la sortie du duc de Richelieu infniment et роит les
afaires, et роит les 6gards et l'amiti6 personnelle qu'il
т'а toujours t6moign6s. Il s'est fait illusion sur plu-
sieurs mesures propos6es par ses coll&gues сотте
bien d'autres, mais il 6tait compl6tement revenu de
ces erreurs, et il voulait• les corriger autant qu'on
pouvait. Il voulait s'bnir franchement avec les royali-
stes, et ceux-ci l'auraient fait et lui auraient donn6
leur soutien, mais ces derniers, ои роит. mieux dire
quelques chefs des Ultras, toujours exag6r6s, ont voulu
lui chicaner les nominations de Cuvier et de Sim60n.
Le аис s'est d6courag6, s'est fach6, а donn6 sa d6mis-
sion, est tomb6 malade, et—le nouveau ministbre аи
milieu de toute cette bagarre par celui qui пе perdait
pas son tems et qui r6unissait la plus grande acti-
vit6 la qualit6 de favori. Les royalistes l'attaqueront
toute outrance, et les grands Jacobins de тёте; parce
qu'il п'у а рад •des personues bien marquantes• admi-
ses dans le ministbre nouveau-n6 de leur propre ordre.
Ainsi tout ceci пе peut etre que pr6caire; car cela, tel