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Paris, (Se 28 janvier 1819.

Је vous envoie le nouveau chifre que vous m'avez

demand6, et que j'ai fait autant q6e j'ai ри dans vos

vues; саг, s'il est idi de savoir се qui se pas-

sera du jour iu lendemain, il l'est encore plus de pr6-

voir quelles pourraient 6tre les personnes qui роит-

raient remplacer le ministbre actuel. Tout се passe ici

d'une manibre dif6rente qu'en Angleterre. Un homme

qui n'est pas bien marquant dans le parlement britan-

nique пе pourrait рад etre 61ev6 de certaines places

du ministbre anglais. Ici il п'у а pas ип homme qui

puisse dire: „j•ai ип parti moi“. Les partis se parta-

gent рат classes d'opinions, et selon moi, il п'еп existe

que deux: des royalistes qui veulent 6toufer la r6vo-

lution, et avec elle d6truire les r6volutionnaires, •et les

r6volutionnaires, qui, роит assurer_ la r6volution, пе

veulent pas de Bourbons, et veulent d6truire les roy-

alistes. Toutes les professions de mod6ration que ces

gens-lb se font r6ciproquement, sont de l'hypocrisie

toute риге.

Le duc de Wellington voit avec l'oeil de l'aigle l'6tat

actuel des choses ici еп France, et ой il pourra соп-

duire, et il а tr&s-grande raison de croire que la gran-

de base de toutes les op6rations du ministbre franeais

est le systbme de la popularit6 qu'il convoite, et qu'il

а convoit6e dbs qu'il fit les loix des 6lections et du

recrutement. M-r Pitt а toujours m6pcis6 la popula-