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Vous exposerez ces sentimenS аи minisrbre britan-
nique, et vous tacherez aussi de p6n6trqr quels sont
ses v6ritables opinions relativement l'empire 0tto-
тап; s'il пе regarde pas sa destrnction сотте рто-
chaine et in6vitable, et quel serait le parti que pren-
dmit l'Angleterre dans les dif6rentes suppositions que
l'on peut faire sur се sujet. La manibre dont cette
puissance envisage les afaires de Suisse, et la соп-
duite qu'elle se propose de tenir cet 6gard, m'int6-
ressent aussi, et vous те ferez plaisir еп те trans-
mettant toutes les informations qui vous seront don-
n6es sur се point. Il serait inutile pr6sent d'entrer
avec vous еп d6tails sur ces matibres, et vous еп
truverez de sufisans dans les copies des pibces que
је vous ai fait envoyer.
Votre exp6rience et [е z&le que vons avez toujours
montr6 pour le service de votre patrie, et duquel j'ai
reyu moi-m@me des preuves, dont j•aime гесоп-
naftre tout le prix, joints la consid6rat.ion et la
confance personnelles que vous vous etes acquises
auprbs du roi d'Angleterre et du ministbre, пе те lais-
sent аосип doute que vous пе remplissiez avec ип
succbs complet tout се dont је vous charge раг та
pr6sente. et que les exylications que vous aurez avec
la cabinet de Londres, aussi bien que les notions qu'il
vous fournira, пе soient d'nn genre contenter бда-
lement les deux cours.
Је suis votre bien afectionn6
Alexandre.
S.t P6tersbourg, се 20 janvier 1803.
Contresign6: С. Alexandre de Worontzow.