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m6nt entre moi et le gouvernement frangais. Vous у

verrez que је suis аи moment d'interrompre toute те.

lation avec lui, et que si cela n'arrive pas, се пе se•

ra qu'en obtenant des concessions importantes ром

le bien de la cause g6n6rale. Si аи contraire, се qui

est plus probable, toute correspondance est suspe*e

entre la Russie et la France, cela m'6vite la discussion

fastidieuse sur la reconnaissance du titre imp6rial et

те d61ivre des d6sagr6mens sans auxquels оп Bt

continuellement expos6 tant qu'on est еп rapport avu

ип gouvernement qui п'а de respect pour аисипе соп•

sid6ration quelconque. La Russie п'еп restera

moins parfaitement tranquille quant sa s0ret6 parti•

culibre, pnisque sa position est telle que la France пе

peut l'attaquer qu'en entamant et attaquant d'abord

les pays qui _nous s6parent; et cette position ind6pen•

dante, dans laquelle la nature а plac6 la Russie et qui

lui permettrait тёте sans grands inconv6niens de re

courir ип entier isolement, si jamais elle le jugeait

convenable, пе pourra sans doute, quelque tournore

que prennent les afaires, que m'engager davantage

пе rien n6gliger de се qui те paraitra, ainsi qu'i mes

alli6s, le plus propre аи bien r6el de l'Europe.

Vous n'avez aujourd'hui que des remercimens ех•

primer dans les communications dont vous 6tes char•

дб; је пе doute рад que vous пе les 6nonciez la

conr ой vous 6tes avec toute l'expression du senument

que j'ai vou6 s. т. britannique. Је пе saurais 6nir

sans vous exprimer aussi les miens роит la тапк

dont vous avez rempli mes d6sirs, еп vous d6cidant

пе point quitter encore votre poste. Vous avez sans

doute le droit de demandrer du repos, aprbs lu longs

е$ honovables services дие vous avez consacrb$ Ы'ё•