— 466 —

et que nous sommes Cgalement int6ress6s d•empacher

la ruine de cet empire et de nous opposer аих рто-

jets des Francais de се cOt6. Cela те fait esp6rer que

le anglais voudra bien voas communiquer

sans аисипе r6serve toutes les notions qu'il а, 00

pourra avoir dans la suite, sur cet objet int6ressant.

Une surveillance active est tout се qu'il faut pour le

moment, et si les circonstances l'exigeaient, il sera

toujours tems de s'entendre qorsque [е тотепд d'agir

viendra; des int6r6ts communs dicteront alors des те-

sures communes, qu'il serait impossible et inutile de

pr6ciser d'avance par des arrangemens trop pr6coees,

qui, loin de faire 6viter le mal, seraient plutOt рто-

pres, еп donnant l'alarme аи gouvernement fran—

d'acc6l6rer peut-6tre l'ex6cution de ses projets.

J'ai 6t6 extr6mement sensible аих ouvertures que la

соит de Londres т'а fait parvenir ici par son amba.s-

sadeur, et la proposition d'une alliance d6fensive entre

• la Russie. et l'Angleterre ри Иге regard6e par moi

чие сотте ипе preuve nouvelle des sentimens d'a-

miti6 et de bonne intelligence qui existent depuis si

longtems entre les deux nations, et дие је vois avec

reconnaissance que s. т. britannique veut bien те

conserver. Cependant, је su;s d'avis qu'il est inuWe

de contracter avant le tems des alliances. dont la пё-

gociation пе peut rester cach6e, et dont le seul efet

est souvent de donner naissance des cont.re-alliances.

et par cons6quent d'embrouiller davantage les 8f•

faires, аи lieu de les simpliHer. Il faut voir venir lk

6v6nemens; et је suis certain que dans l'occasion les

puissances dont la politique loyale пе veut que la соп•

servation de leur propri6t6 et le bien g6n6ral Де l'Eu•

торе, se r6uniront nbcessairement contre tout доите

nement qui agira sur des principes oppos6s.