— 457 —
e,asiotl s'en pr6sentera, de t6moigner majest6 le
roi la part sincbre que је prends cet
Је пе puis que regretter cependant que la cour de
Londres, quelque condescendante qu'elle se soit топ-
tr6e dans la n6gociation avec la R6publique Franyaise,
n'ait pas r6ussi rien r6server роит le bien du roi
de Sardaigne. Le seul тоуеп de procurer се sou-
verain l'6tat qui lui convient, aurait 6t6 peuUtre d'y
insister pendant qu'on rendait la France et ses
alIi6s 'les conqudtes qu'on avait faites sur еих; mais
si тёте ип concours de choses aussi avantageux п'а
ри acc616rer l'6tablissement du sort du roi de Sardai-
дпе, encore moins les eforts is016s de mes p16nipoten-
tiares Paris ont-ils ри у parvenir, quelque 6nergi-
ques qu?ils ayent 6t6.
Les relations dn comte Marcow que је vous сот-
mnnique cette occasion, vous donneront ипе ample
connaissance des difTcult6s qu'ont manifest6es роит
cet objet le Premier Consul et le ministre des afaires
btrangbres. Ма pacifcat,ion avec la France ayant 6t6
d6ji ипе fois refard6e par l'6loignement que le дои-
vernement frangais avait ропт l'insertion de l'article
reIatif аи r6tablissement du roi de Sardaigne dans ses
6tats, il •пе restait rien autre chose faire топ pl6-
nipotentiaire signer, d'autant plus que la conclu-
sion des pr61iminaires avec l'Angleterre avait rendu
encOre plus inaccessibles les chicanes qu'adoptait le
ministbre frangais.
Је prescris аи comte Marcow d'observer, еп se тб-
f6rant аи 6-те article de la convention secrbte, ипе
conduite analogue son contenu, роит le bien du roi
de Sardaigne; mais il п'у а point de doute que le
eoncoors de l'Angleterre пе dtt agir grandement