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Р. S. Dans la persuasion ой је suis que l'Empereur
aime qu'on lui parle vrai, је те Ratte qu'il пе sera
рав choqu6 si је fais mention, et sans dbguisement et
palliatif, de la n6cessit6 qu'il у а у porter rembde, et
pour cela il fallait n6cessairement lui indiquer et faire
mention aussi de leur source. C'est donc involontaire-
ment qn'il а fallu faire mention aussi des abus du der-
nier rbgne. Аи reste, cet 6crit n'est que pour S. М.
seule, et c'est d'aprbs та confance еп lni, j'ose le
dire, que је lui adresse тёте cet 6crit.
La confance est ind6pendante du haut rang et di-
gnit6; је пе doute pas que vous пе trouvez encore
cette observation juste.
Si l'Empereur trouve que dans се m6moire il у а
quelques vues ои id6es pouvoir mettre еп usage, је
pourrais le d6tailler et еп proposer les moyens, lorsque
је serai de retour P6tersbourg. Је пе d6sire pas mieux
que de consacrer encore quelques ann6es de та vie
аи service pnblic, pourvu qu'on те mette тёте de
servir utilement et qu'on т'еп fournisse les moyens,
et si c'est роит у etre sur le pied сотте топ der-
nier s6jour P6tersbourg, j'avoue que је пе pourrai
que т'у regarder сотте tir6 d'oeuvre.
Si l'Empereur ex6cute sa r6solution de faire porter
toutes les afaires аи Conseil et у assister lui-meme,
il s'all6gera entibrement son travail, et les afaires еп
iront sarement mieux et pr6viendront bien des abus
et des r6solutions extorqu6es; les afaires auront leur
cours, et l'Empereur пе perdra pas son tems, сотте