— 271

Р. S. Dans la persuasion ой је suis que l'Empereur

aime qu'on lui parle vrai, је те Ratte qu'il пе sera

рав choqu6 si је fais mention, et sans dbguisement et

palliatif, de la n6cessit6 qu'il у а у porter rembde, et

pour cela il fallait n6cessairement lui indiquer et faire

mention aussi de leur source. C'est donc involontaire-

ment qn'il а fallu faire mention aussi des abus du der-

nier rbgne. Аи reste, cet 6crit n'est que pour S. М.

seule, et c'est d'aprbs та confance еп lni, j'ose le

dire, que је lui adresse тёте cet 6crit.

La confance est ind6pendante du haut rang et di-

gnit6; је пе doute pas que vous пе trouvez encore

cette observation juste.

Si l'Empereur trouve que dans се m6moire il у а

quelques vues ои id6es pouvoir mettre еп usage, је

pourrais le d6tailler et еп proposer les moyens, lorsque

је serai de retour P6tersbourg. Је пе d6sire pas mieux

que de consacrer encore quelques ann6es de та vie

аи service pnblic, pourvu qu'on те mette тёте de

servir utilement et qu'on т'еп fournisse les moyens,

et si c'est роит у etre sur le pied сотте топ der-

nier s6jour P6tersbourg, j'avoue que је пе pourrai

que т'у regarder сотте tir6 d'oeuvre.

Si l'Empereur ex6cute sa r6solution de faire porter

toutes les afaires аи Conseil et у assister lui-meme,

il s'all6gera entibrement son travail, et les afaires еп

iront sarement mieux et pr6viendront bien des abus

et des r6solutions extorqu6es; les afaires auront leur

cours, et l'Empereur пе perdra pas son tems, сотте