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9.

Le prince Czartorisky т'а епуоуё, топ cher Ни-

колаЙ Николаевичъ, des papiers que votre secr6taire

lui а remis, tous relatifs la grande besogne dont

vous vous occupez. Је les ai lu avec la plus grande

attention, et c'est avec ипе satisfaction inexprimable

que j'ai vu cotnbien cette besogne si int6ressante

avancera et que le plan еп g6nbral еп 6tait trbs-bon.

Је vous 6cris sur cette matibre relativement la тёте

matibre, et j'espbre que mes lettres vous sont parve-

nues. Quand vous serez de retour, је pourrai vous

parler plus еп d6tail sur cet objet.

Еп attendant, accoutum6 сотте је suis vous рат-

ler fi•anchement, је пе saurais m'emp@cher de vous

dire qu'hier j'eus le ой il est question de la

succession аи tr0ne, сотте si la loi de Pierre-le-Grand,

laissant аи souverain r6gnant le droit de nommer son

successeuc, et l'ordre immuable de succession, (5tabli

par Paul 1, peuvent s'accorder ensemble, ta.ndis qu'il

п'у а pas, peut-6tre, de loix plus еп contradiction l'un

avec l'autre сотте sont ces deux loix. La loi de

Pierre-le-Grand sur la succession est се qu'il

у а de plus despotique et d'humiliant pour ипе па-

tion: c'est ип troupeau qu'un homme lbg•ue qui il

veut. ип seul homme dont trente 40 millions de ses

semblables tremblent. Pierre-le-Grand est excusable

dans les circonstances ой il se trouvait de l'avoir fait;