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Le prince Czartorisky т'а епуоуё, топ cher Ни-
колаЙ Николаевичъ, des papiers que votre secr6taire
lui а remis, tous relatifs la grande besogne dont
vous vous occupez. Је les ai lu avec la plus grande
attention, et c'est avec ипе satisfaction inexprimable
que j'ai vu cotnbien cette besogne si int6ressante
avancera et que le plan еп g6nbral еп 6tait trbs-bon.
Је vous 6cris sur cette matibre relativement la тёте
matibre, et j'espbre que mes lettres vous sont parve-
nues. Quand vous serez de retour, је pourrai vous
parler plus еп d6tail sur cet objet.
Еп attendant, accoutum6 сотте је suis vous рат-
ler fi•anchement, је пе saurais m'emp@cher de vous
dire qu'hier j'eus le ой il est question de la
succession аи tr0ne, сотте si la loi de Pierre-le-Grand,
laissant аи souverain r6gnant le droit de nommer son
successeuc, et l'ordre immuable de succession, (5tabli
par Paul 1, peuvent s'accorder ensemble, ta.ndis qu'il
п'у а pas, peut-6tre, de loix plus еп contradiction l'un
avec l'autre сотте sont ces deux loix. La loi de
Pierre-le-Grand sur la succession est се qu'il
у а de plus despotique et d'humiliant pour ипе па-
tion: c'est ип troupeau qu'un homme lbg•ue qui il
veut. ип seul homme dont trente 40 millions de ses
semblables tremblent. Pierre-le-Grand est excusable
dans les circonstances ой il se trouvait de l'avoir fait;