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leur liaison 6tait vue et соппие de toute la $ille, car
les apparences n'6taient nullement m6nag6es. Је пе
sais comment le mari еп а 6t6 inform6: il les а sur-
pris presque dans le lit; bient6t grande esclandre. Dans
le commencement elle vonlait le quitter et aller еп
pays 6trangers avec son amant. Elle courrait chez sa
tante Marina ()sipowna qui l'a renvoybe; ses autres ра-
rents de тёте. L'amant тёте la conseillait de se те-
eonciller avec son mari, еп lui disant que, quoiqu'il
l'aime pr6sent, il пе pouvait pas promettre de l'ai-
тет toujours. Bref, оп а entendu que tout 6tait arran-
дё principalement, је crois, par l'intervention de m-r
de Samoilow. Aprbs cela le тёте commerce а соп-
tinu6 pour deux ои trois mois; •mais depuis deux ои
trois semaines le јеипе homme est malade; еп cet
6tat il est ип реи revenu lui, et оп assure qu'
ипе rupture complbte s'est faite аи grand regret
de la dame. Mais elle cherchera d'autres consolateurs.
Voild trop виг се vilain sujet. L'afaire du mari est
toujours аи S6nat; је пе crois pas qu'il ira cette ап-
пбе la сатрадпе; il reste toujours chez lui, mais il
voit plus de monde que ci-devant.
Il те parait que dans та dernibre lettre је vous
avais marqu6 que j'6tais assez contant de mes terres:
elles sont situ6es moiti(5 chemin entre Minsk et Vilna;
le sol est sablonneux, mais j'ai assez de l'eau роит
les moulins, assez de bois avec mbnagement роит l'u-
sage des paygans et de moi, et ипе communication fa-
cile avec la тет Baltique рат la Niemen ои la Vilia.
Cette dernibre circonstance d6dommage еп quelque
sorte le possesseur des terres еп Lithuanie еп сотра-
raison de celui dans les provinces mdridionales, ой