Роит moi је sais que vous пе serez pas indif6rent.
Је suis aussi heureux que је реих l'@tre. Le Souverain
et l'Imp6ratrice те traitent d'une manibre la plus gra-
cieuse: је suis grond6 чие је пе viens pas assez sou-
vent les voir et diner chez еих. Il parait que leur
intention est que је reste ici роит avoir soin de deux
enfants cadets qui n'iront pas Moscou avec еих. Је
crois qu'ils ont senti que је voulais d'abord aprbs les
six semaines demander пье retirer, et il пи'а dte' dit de
la таЕйёте la plus flatteuse par l'Imp6ratrice, qui 6tait
dans топ secret, que је пе devais faire аисип pas qu'
aprbs leur retour. Еп attendant, j'employe tout топ
cr6dit avec mes amis pour procurer quelque gratifca-
tion pour сеих qui ont servi avec moi, et је crois
robtenir. Је пе d6sire qu'une seule chose роит moi-
тёте, et rien пе peut те consoler dans се monde, si
је пе l'obtienne point.
П vous fera plaisir de savoir que la paix domesLi-
que rbgne dans la famille impbriule. L'Imp6ratrice, qui
est assur6ment la femme la plus vertueuse qu'on peut
trouver sur la terre, jouit d'un cr6dit dont elle п'а-
buse pas, Elle est extrememeut port6e роит et sent le
besoin de notre ami le c-te В. роит le service de son
mari. Elle s'occupe faire du bien. Elle souvent
аи couvent de demoiselles dont elle est поттёе pro—
tectrice рас le Souverain. Elle а fait son possible
engager nAle de N6lidow rentrer еп cour; mais
pr6sent elle reste inflexible. Cette demoiselle se
conduit d'une mamibre attirer l'admiration de tout. le
monde. Elle vient de tems еп tems diner (mais rare—
ment) la cour; mais пе veut pas se m@let• de rien,
quoique rien пе lui serait refus6. Madame La Font а еп