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Се 29 juillet (1811).

Моп bien cher ami, imaginez qu'hier le g6n6ral еп

chef те fait venir et т'аппопсе que је dois partir

le lendemain avec ип bataillon du r6giment d'hullans

pour aller vous joindre le plus vite que је le pourrai.

Vous concevez, cher Woronzow, та joie et топ

empressement. А 8 heures hier tout 6tait pret, et votre

maison aussi, qui devait те suivre. J'6tais chez Saba-

n6ew pour prendre ses derniers ordres, lorsqu'il arrive

ип diable de courrier, qui аппопсе l'arriv6e d'Orourk

chez vous. Lui seul vaut bien deux bataillons, et le sien

font trois, de manibre que moi, pauvre cavalier et mes

5 escadrons, tout јоуеих, nous sommes gard6s

ici. Се bon g6n6ral de service, tout еп те plaignant,

est venu m'annoncer cette nouvelle еп se moquant de

moi.

Је serais encore tout furieux aujourd'hui, si топ

oeuil gauche, епП6 сотте si j'avais regu ип соир de

poing, пе те donnait ипе petite distraction. Је те

faisais ипе si grande f6te de vous rejoindre et de те

trouver sous vos ordres, tous mes 0Tciers еп rafol-

laient, et mes hullans, que j'avais ип реи n6glig6s, avai-

ent d$ d6but6 par boire et se r6jouir. Que fairel Је

vous prie de dire 0rourk, еп lui pr6sentant mes

respects et mes amiti6s, que је suis fAch6 d'6tre fAch6 de

се qu'il est partout, et que j'aurais bien d6sirer le voir.