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St P6tersbourg, се 10 aoat (1829).

Cher ami, j'ai 6t6 bien longtems sans m'entretenir

avec vous et се qui est тёте grossier—sans r6pondre,

vos lettres. J'ai quitt6 1'Empereur deux stations

de Narva, аи moment qu'il а rencontr6 1'Imp6ratrice,

et а 6t6 passer quelques semaines еп Estonie avec

та femme et тез enfants; voili топ excuse. Mainte-

nant que је suis de retour, је m'empresse de r6pon•dre

еп masse toutes vos lettres, et pour cela vous dirai,

cher ami, que l'Empereur est tout*fait content de

tout се que vous faites, et certes l'ennemi, que vous

combattez et qu'avec l'aide de Dieu vous repousserez

de nos frontibres, n'est pas moins dangereux que celui

qui l'ann6e pass6e vous а canard6 dans les tranch6es

de Warna, et bien plus efrayant et plus important

pour la Russie.

Је vous dirai que vous avez tort de m'accuser

d'avoir trait6 16gbrement l'article de la peste. Ь'аппбе

pass6e d$ Choumla је disais et n'ai cess6 de dire

qu'il fallait etre trbs stricte pour les quarantaines et

faire toujours сотте si la peste 6tait dans le pays que

nous occupions; mais оп craignait d'efrayer la Russie.