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S-t P6tersbourg, се 5 (wtobre (1830).

Trbs cher ami, grace vos bont6s је vous 6cris

d'une chambre excellente et sur ипе table trbs сот-

mode. Vos gens aimables, сотте leur maftre, m'avai-

ent ouvert toute la maison: је les ai pri6 de fermer

l'6tage d'en haut entibrement et те suis 6tabli pour le

jour dans votre cabinet et pour la nuit dans la petite

chambre donnant sur la cour, ой• jadis aussi је dor-

mais; ип seul valet de chambre couche dans la mai-

son Ia place ой l'aimable Baptiste ronflait et son-

geait m'ofrir du coniac. Mes gens, chevaux '.et

efets sont rest6s dans топ ancien quartier. Si cet-

te manibre de profiter de votre hospitalit6 vous соп-

vient, cher ami (mais lb bien sincbrement), је vous

avoue que је serais enchant6 de rester сотте је suis

tout l'hiver. Mais r6pondez moi sans politesse et сот-

те vous le pensez.

J'ai remis les papiers dont vous m'aviez charg6;

l'Empereur les а distribu6 qui de droit, et аи fur et

mesure vous еп aurez les r6ponses. J'espbre qu'elles

seront satisfaisantes. Је те •suis empress6 (сотте је

vous l'avais promis) de terminer l'afaire d'Amantou.