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Peterhow, се 15 juin (1839).
Cher ami, j'ai regu avec ип bien grand plaisir vo-
tre lettre du 25 mai, dans laquelle vous m'annoncez
votre arriv6e ici роит le 15 a00t. La permission vous
еп est d6jh envoy6e et а 6t6 donn6e avec satisfaction.
Је suis enchant6 de vous revoir; il те semble ипе
6ternit6 que је пе vous ai pas embrass6. Nous avons
maintenant ici beaucoup de princes et princesses,
ainsi force distraction, manoeuvres sur terre et sur
mer, promenades, f@tes et tout се qui s'en suit. J'ai
6t6 passer ипе couple de semaines la сатрадпе
chez та femme et mes enfants, Vous пе vous fgurez
pas combien Fall est joli! Il пе faut pas faire de сот-
paraison avec vos beaux endroits de la Crim6e, avec
vos beaux arbres, votre belle mer, votre magnifque
cliniat; mais pour nos regions glac6es c'est trbs passa-
ble, et cela m'amuse et m'attache singulibrement. Que
пе puis-je vous у recevoir, cher ami; quelle jouissan-
се се serait pour moi! Је suis bien fAch6 que la sant6
de la femme de L60n l'aye forc6 de sortir du pays;
је пе crois рав аи besoin d'un meilleur climat que
celui que vous habitez. А P6tersbourg le froid peut,
peut-6tre, пе pas 6tre bon pour tout le monde, mais
sous le ciel d'Odessa је crois еп conscience que тёте