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S-t P6tersbonrg, 10 janvier (1842)
Моп cher et bon ami, је suis ridiculement pares-
seux, et cependant vous пе doutez pas du plaisir que
j'ai recevoir de vos nouvelles et vous еп donner
des miennes. Је r6ponds offcillement aussi bien que
топ z6le et топ amiti6 m'engagent le faire, mais се
que mes papiers de service пе peuvent pas faire et
се que j'ai le besoin de faire, c'est de vous dire que
је vous aime toujours et pour la vie du fond de топ
Ате et que vous etes топ seul et v6ritable ami, sur
lequel је compte сотте sur moi-mame. Le deuil que
la mort de та pauvre soeur nous а donn6 m'emp6che
de courir le monde et ses plaisirs, et је п'еп suis nul-
lement аих regrets. Du reste, топ existence est tout
juste сотте les ann6es dernibres, et је пе т'еп
plains рад. Ayez la bont6, cher ami, de baiser les mains
de та part la chbre et aimable comtesse et d'embrasser
tendrement de та part votre fls. Ne viendrez vous pas
роит le l-er de juillet assister la посе d'argent de Leurs
Majest6s? Il faut que la comtesse vienne aussi. Vous
savez combien de monde seront enchant6s de vous
revoir l'un et l'autre et moi particulibrement.
Votre vieil ami Benckendorf.