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23 octobre 1832. Bukharest.
Је viens d'apprendre votre arriv6e 0dessa et је
m'empresse еп qualit6 de propri6taire de la ville de
те rappeler votre souvenir et те r6jouir de votre
bonne venue. L'on m'avait donn6 des inqui6tudes sur
votre sant6, mais il paraft qu'il п'еп est rien, et c'est
l'essentiel. Је n'ai аисипе nouvelle sur les Narischkine
depuis leur s6jour M-r L60n et sa chbre
moiti6 sont d'une paresse ои d'une n6gligence qui п'а
pas de пот. Dans le courant du mois de janvier
j'espbre vous voir 0dessa; ј'еп еп fais ипе f6te. Le
mal du pays т'а tellement pris que је пе vois pas le
moment ой је parviendrai respirer l'air natal. Вои-
t6new est еп pleine n6gociation роит l'ex6cution de
trait6 d'Andrionople; mais le Bacalouna Титс pr6do-
mine, et le pacha d'jgypte fait le reste. Dans les for-
teresses du Danube les musulmans sont trbs inquiets:
ils attendent et espbrent de grands changements; moi,
је n'attends que la fn de l'ann6e pour abdiquer et те
reposer des tracas que j'ai depuis cinq ans.
Si vous avez, monsieur le comte, quelque commis-
sion те donner роит се pays, ои si madame Wo-
rontzow veut bien те charger des siennes, је serai
fort heureux de les remplir.