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Се 15 d6cembre (1832). Уазву.
J'ai еи l'extr6me satisfaction de recevoir votre bonne
lettre du 29 novembre, et је m'empresse, monsieur le
comte, de vous faire parvenir mes trbs sincbres remer-
ciements pour les d6tails int6ressants qu'elle contient
аи moment ои vous m'annonciez l'arriv6e Де Mouravief
0dessa. Bout6new m'en•parlait aussi dans sa lettre du 1.
Il croit que sa mission est toute militaire; du moins
оп а cherch6 le persuader айп de la lui rendre
moins d6sagr6able; n6anmoins il paraft п'еп 6tre pas
trop content, et је crois qu'il п'а раз tort. Tontefois
је crains que l'intervention пе vienne trop tard, et si
l'on avait fait attention ип m6moire que j'ai cru
devoir pr6senter аи mois d'avril, la mission de Namik-
bey n'aurait pas еи lieu, et la Russie aurait јоиб dans
les afaires d'Orient le r0le qui lui convient. Aujourd'
hui поя d6marches prbs de la Porte роит la soutenir
et la prot6ger n'auront plus le тёте m6rite, et les
Turcs auront bien le droit de dire que nous le faisons
par jalousie et par crainte que les Anglo-Francais
n'btablissent dans les afaires de l'Orient ипе pr6pon-
d6rance trop marqu6e еп leur faveur. Еп attendant
le grand drame se јоие d'une manibre efrayante, et је
crains bien que nous пе soyons jou6s рат nos amis
aussi bien que le sultan parait l'@tre par ses *)
*) Сдово не разобраво. П. Б.