12.

Се 6 septembre 1833. Briaza еп Valachie.

Depuis топ retour еп Valachie j'ai 6t6 constamment

malade etje le suis encore. Ne sachant que faire роит

reprendre des forces, је suis aller faire ипе tourn6e

des montagnes et depuis 8 jours те sentant moins

bien encore, је reste еп place dans ипе terre реи

prbs sauvage sur la frontibre de Transylvanie.

Је vous dis tout cela, monsieur le comte, роит ехси-

ser le retard que j'ai mis vous r6pondre; mais сотте

sur се sujet тёте j'avais bcrit Narischkine, је pense

que vous reparler de Spiro serait parfaitement inutile

et је пе le ferai pas.

J'attends avec la plus grande impatience la permis-

sion de те retirer d'ici. Је crains n6anmoins que les

afaires des Principaut6s et la mienne avec, пе soyent

aller par Friedland Moscou, et dans се cas il те fau-

dra supporter encore deux mois d'attente, si се n'est

plus.

Aprbs топ voyage d' 0dessa le mal du pays т'а

repris des plus belles. Је vous le dois еп grande partie,

ainsi qu'h Narischkine, et аи lieu de vous еп remercier,

је т'еп plains: car depuis lors топ exil actuel m'est

devenu insoutenable.

Је пе veux plus continuer та lettre, parce que d'une

part је n'ai rien d'int6ressant vous communiquer et

que de l'autre tout travail de plume те fatigue аи

dernier point. Моп but еп vous 6crivant cette lettre

6tait de те rappeler votre souvenir et provoquer ипе

r6ponse роит avoir de vos nouvelles.