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је voos еп r6ponds, aiMi дие de son• int6grit6; des
connaissances g6n6rales il еп а peut-6tre •plus qu.'il
пе faut dans le pays, ой il est; quanb celles qui 80Dt
locales et l'exp6rience des afaires, оп les acquiert
promptement avec du Ale et de l'application; et qui
donc pourrait пе pas еп avoir sous les auspices d'un
chef tel qne vous? Vigoel аи moins п'еп manquera pas,
је suis s0r: outre le devouemeut .la chose publique
il в роит vous, monsieur le comte, ип d6vouement
sans bornes; j'ai regu de lui dans ees jours deux lon-
диез lettres, ой il пе те parle presque pas d'autre
chose que de l'admiration que vous avez su lui inspirer.
А propos de Vigael, j'ai appris, monsieur le comte,
qae vous l'avez charg6 d'examiner le projet du g6n6ral
I:uow sur les rapports des paysans avec lenrs seig-
neurs terrieux. Votre intention пе serait-elle pas de
lui confer aussi le soin de refondre се projet? Је le
orois trbs свраЫе de bien faire се travail sous vos
удит; mais il faudriit peut-6tre qu'il Bt d'abord quelque
s6jour еп Bessurabie et тёте qu'il parcour0t la pro-
vince роит recueillir par soi-m6me des notions exactes
sur l'6tat et les begoins de cette classe d'habitants,
sur le d6gr6 de bien-etre, auquel оп peut raisonnable-
ment esp6rer de les faire parvenir, et sur les moyens
que le gonvernement peot employer dans cet,te vue,
sans d6roger вих principes de la justice et sans nuire
аих progrU de l'industrie agricole. Il п'еп r6sultera
рад, је репве, ип grand retard роит la conclusion й-
nale de ceite importante afaire, qui, d'ailleurs, dans
tous les сав, пе peut point etre et п'а рад besoin
d'6tre fort press6e: car сев paysans, Dien merci, rnQme
d'a& les rbglements actuels, пе sont рав esclaves, et