Письмо (ивя) М. С. Воронцова кь (графу) Д, Н. Блудову.

0dessa, се 4 mars 1838. 81.

В*ву.

Је vous 6cris aujourd'hui oflciellement, cher Д. Н.,

аи sujet de l'6tablissement d'une nouvalle pharmacie

0dessa, et des pr6tentions absurdes des pharmacies

d6jb existantes contre cet 6tablissement. Је prends la

libert6 de vous еп 6crire aussi еп particulier, саг је

regarde cette afaire сотте importante et par le fait,

et par le principe, et је suis bien aise que [е comte

Tolstoy ауе vu la chose de тёте que moi, quoiqu'il

пе peut рав connaitre aussi bien par lui-m@me le be-

soin qu'a la ville d'un surcroft de pharmacies pour

pouvoir mieux choisir et moins payer les m6dicaments.

Demandez li-dessus l'opinion des pharmaciens d6ji

6tablis. C'est ипе naivet6 remarquable: chacun d'eux

voudrait, аи contraire, 6tre le seul pour avoir le то-

nopole d'une des villes les plus riches et qui consomme

le plus de m6decines de la Russie. Il у еп а 8 ои 9,

il у еп а de bonnes; mais pour la vllle d'Odessa actuelle

12 ои 13 пе seraient pas trop. Quelques-uns de ces

messieurs ont fait des fortunes, оп bAti des maisons,

qui leur donnent outre leurs boutiques quelques dirai-

nes de milliers de roubles de revenu; ils ont tous des