craintes, .ses rapports extirieurs пе pr6sent,ent rien de l•assu-
rant. Elle п'а •plus d'alli6s рагсе qu'elle les а tous flattbs ои
compromis рат la vaine ostentation de ses forc.es, et qu'elle
les а ensuite abandonn6s sans m6nagement. IA souverains et
les peuples. l'Angleterre. l'Autriche, la Suue, la Prusse, le roi
de Naples. la Sardaigne. la faniille des Bourtms, les Grecs,
les Mont6n6grins, les Slaves. les Sept-Insolaires peuvent lui
faire pis les m6mes reproches.
Cqwndant la диетсе п Ы, епсоте (l6fnitivement ter-
min6e еп Титшйе. Elle est allum6e еп Perse. L'Angleterre et.
[а Subde inspirent des inqui6tudes, et travaillant
notre d6sorganisation рат ses intrigues, de-
lueure ponrtant toujours lh. nous attguer forco ouverte,
avec des moyens toujours croissants. qui nec.essitent tous les
frais d'une rbsistance pa.ssive. De таппч•е. qu'en renonyut
notre. dignitb, аих seCOUTS de nos alli(is, les chances
favorables de la диете et l'espbrance de la voir termin6e рат
ипе vic.toire, nous еп avons bternise les inquibtudes, les suri-
fces et les dangers.
Telle est, Sire. la peintnre etfrayante, mais ex•ute de la
situat.ion critique, ой nous nous twuvons. Nos таи.х sont parvenus
lenr comble. et cependant le reuNe est encore entre Vos
mains. Le premier privilbge (lu sang, (lont Vous bte.s issu, est
de se montrer toujours sup(krieur la fortune. C'est dans les
revers чие Pierre le Grand а su trouver les premiers 616ment.s
de sa gloire et les v6ritables bases de la prosp6rit6 nationale.
Il пе Vous est plus permis, Sire, (lo Vous montrer moins
g6n6reu.x que, Vos ancetres, et le gouvernail de dans
ces circonstances diffciles а besoin d'un 116ros роит le diriger.
Instrnit dans l'6cole de l'adversit6. pourquoi пе Vous pareriez-
Vous pas (les vertus (llli sont dans Votre famille?
La ртетйи•е de toutes celles qui Vous (levient atjourd'hui la
plas n6c,essaire. celle dont Votre, Auguste Aioule Vous а (ionnb
l'e.xemple assi(h1, c.'est ип attachement sans borws, ипе pr6f6-
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