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doubler ses peines. Il declara enfin аи С. de Woronzof que si dans deux

mois le С. de Best. n'6toit рад arr6t6, il пе s'adresseroit qu'i се Premiet•

Ministre et lui donneroit toute sa сопйапсе. Le Comte Esterhasy de son

c0t6 пе manqua аисипе occasion perdre l'ancien et le v6ritable ami de

sa cour, pour satisfaire sa haine personnelle, mais malgr6 les efTorts unis

des ambassadeurs, des Schouwalofs, de Woronzow ее d'Olsoufief, је doute,

Sire, qu'ils eussent jamais obbenu leur but, si Monseigneur le Grand-Duc

anim6 sans cesse рас Ms—r de Brockdorf пе s'6toit pas declar6 contre le

С. de Best., qui s'6toit perdu dans PEsprit de Son Alt. Imp—le par

l'ordre de Pologne qu'il avoib demand6 роит Ms—r de Stambcke; et се fut

cette occasion que. се prince dans l'entretien, qu'il eut avec l'Imp—ce

le 10/21 du pass6, demanda pardon Sa Maj—t6 Imp—le de la conduite

qu'il avoit tenue jusqu'ici, еп donnant toute la faute аи С. de Best. qui lui

avoit consei116 de s'opposer аих volont6s de Sa Maj—t6 Imp—le et dbs се

moment sa perte fut resolue. La Correspondance secrue avec Madame la Gr.

Duchesse fut choisie, сотте la cause роит le perdre, et dans cette vue оп

se saisit de Bernhardy, qui avoit 6tb le porteur des Lettres et l'Entremet-

teur des intrigues amoureuses de Son Alt. Imp—le. Le S—-r Adadourof fut

aussi pris, рассе que Гоп seavoit qu'il avoit souvent servi de secr6taire

cette pringesse. L'Imp6ratrice еп 6toit d6ji depuis 10ng temps fort inquibte

et craignoit qu'il пе tramat quelque chose. contre sa personne. Тип autre

c6t6 les ennemis du Gr. Chancelier, pr6voyant que madame la Gr. Duchesse

le vangeroit пп jour, s'appliqubrent aigrir Sa Maj—t6 Imp—le contre

Elle et је пе doute point qu'ils пе fussent •resolus de la perdre entibrement

(pour) se mettre l'abry de son ressentimenb. Оп disoit partout qu'on реп-

soit de Penfermer dans тп couvent.. Msg—r le Grand Duc declara le

lendemain аи comte A]exandre Schouwalof qu'il пе vouloit point qu'on

attaquat son 6pouse, ni qu'on donnae la question аих prisonniers... МатЬав-

sadeur de France, le cOmte Pierre Schouwalof et le chambellan de се пот,

chacun s6par6ment, Гип l'insqu de l'autre, se sont humili6s devant elle

et опь demand6 ses bonnes grace,s. Son Alt. Imp—le les leur а promises,

condition qu'on пе point la question аих malheureux et qu'on les

avec douceur et, quoiqu'on у n6gocie encore, је crois que la recon-

ciliation se fera. Le С. de Best. s'en ressent d$ et est trait6 avec plus

de distinction que les premiers jours».

Остена отъ З (14) марта 1758 г. Въ посМднюю субботу

арестованъ Штамбке: «рат ordre de Msg—r le Grand Duc. La raison еп

est qu'il а entretenu ипе correspondance avec le С. de Best. depuis qu'il

6toiB enferm6. Оп avoit trouv6 ипе lettre de lui се dernier et, quoiqu'elle

пе contenoit que des assurances que ses amis faisoient tous leurs eforts

роит le sauver, оп soupeonna pourtant qu'il еп а 6crit d'autres, donb оп