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еп versant peut•etre des torrent8 de sang qu'on pourrait parvenir

r6sultat.

Serait-il juste, humain d'embrasser ипе pareille cause?

Ne serait•ce point porter atteinte celle de l'Europe?

C'est donc de la seconde hypothbse qu'il est question. Et dans

quel espoir?

Ad tertium. Ои notre conduite auprbs du Schah .et d'Abbas•

Mirza reussit, ои elle manque son efet.

Dans le premier cas, еп tenant le des ambliorations que се

Prince pourra introduire dans son armee, сотте dans les autres

branches de son gouvernement, il пе nous sera point impossible

de les rbgler de manibre се qu'elles soyent proportionnelles et

coordonnbes аих vbritables avantages de la Perse, savoir ва

tranquillitb interieure et ипе paisible prosperitb.

La Perse heureuse par ипе suite des soins et des secours que

notre civilisation pr@terait аих progrbs graduels de la sienne, оиЬ•

lierait le passb. L'avenir la trouverait ainsi 61ev6e la dignitb d'une

Puissance n6ces.sairement et utilement amie et allibe de la Rassie.

Telle est l'idbe fondamentale. Cest Votre gbnie, топ Эёпё-

ral, la fbcmlder.

Si le sjstbme des Anglais se fondait sur le тёте principe,

pouvons-nous, еп Ри—псе limitrophe de la Perse, leur еп aban-

donner la direction exclusive? S'en occuperaient-ils actuellement

dans des intentions bienveillantes notre bgard? Pouvons-nous

compter egalement sur les futurs contingents?

De ces considbrations r6sultent les titres que nous avons пе

rien negliger айп d'obtenir la prbfbrence sur les Anglais.

Mais, tous nos • eforts n'aboutiront аисип r6sultat; Abbas-

Mirza demeurera inflbxible dans ses pr6dilections pour la faveur

Britannique; la Perse, le tr0ne, l'Armee seront епйп аи pouvoir

du Cabinet de S-t James?..

Се n'est cependant que progressivement que l'Angleterre pourra

faire ces conquetes dans le vaste champ de linnuence.