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Је crois, du moins autant, qu'on pent calculer d'aprbs les
probabilitbs, qn'Abbas Mirza fpra son possible роит satisfaire
nos demandes. La haine, que lui portent ses frbres et la faiblesse
du caractbre du Schah rendent la position d'Abbas-Mirza trbs
precaire, surtout maintenant qu'il п'а pas d'argent et qu'il пе
peut pas compter sur l'afection de ses sujets. Il comprend trbs
bien sa position, il sait aussi parfaitement, que les anglais adule-
ront toujours le parti dominant, sans protbger l'un ои l'autre
l'efet de пе pas se compromettre vis4-vis de celui qui restera
victorieux. Son seul espoir doit donc etre dans la protection et
l'asistance de la Russie, il le sent trbs bien, du moins еп
juger d'apNs се qu'il т'а fait dire par ип de mes espions et се
qui т'а еп quelque sorte d6cid6 lui envoyer koudaschef, car il
те demandait ип homme auquel il puisse parler avec
confance.
Је suis оп пе peut pas plus reconnaissant pour l'autorisation,
que Sa Majeste а bien voulu те donner, d'assurer l'hbritier de
la Perse, que la Russie est pr@te venir son secours, si jamais
il еп avait besoin. Је donnerai cette idbe tout le d6vbloppement,
dont elle est susceptible, et је n'emploierai cette атте la
dernibre extr6mitb et avec la plus grande circonspection. Jl п'у
а dans toute li Perse qu'Abbas-Mirza, avec lequel оп puisse
traiter, j'espbre que је parviendrai lui faire comprendre, qu'en
procurant notre Auguste Maitre ипе satisfaction bclatante, il
acquierera ип protecteur puissant, entre les mains duquel est
son avenir futur.
J'ai l'honnenr d'6tre avec ипе haute considbration
de Votre Excellence
le trbs humbles serviteur.
С. Јеап Pask6vitch d'Erivan.