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,рауб par vous de plus noire ingratitude. Vous n'avez ја-

„mais ри vous contenter de la position la plus avantageuse

„et vous avez fni par briser vous-mbmes votre bonheur. Је

„ vous dis ici 1а v6rit6 роит 6clairer notre position mutnelle

„et pour que vous sachiez bien quoi vous еп tenir; car Је

,vous vois et Је vous parle роит la fois depuis les

„ troubles.

„Messieurs, il faut de8 actions et поп pas des paroles; il

„faut que le repentir vienne de (еп montrant le our). Је

„vous parle sans M'6chaufer — vous voyez que Је suis calme;

„Је n'ai pas de rancune et Је vous ferai du bien malgr6 vous.

„Le Mar6chal, que voici, remplit Mes intentions, Ме seconde

„dans Mes vues et pense aussi votre bienatre." (А ces mots,

„toute la d6putation а salu6 le Mar6chal). L'Empereur а repris:—

Eh bien, Messieurs, que prouvent ces saluts? Rien du tout.

„Avant tont, il faut remplir ses devoirs, il faut se conduire

„еп honnetes gens. Vous avez, Messieurs, deux partis pren-

„dre: ои persister dans vos illusions d'une Pologne ind6pen-

„dante, ои vivre tranquillement et еп sujet8 sous Моп

„Gouvernement. Si vous vous obstinez conserver vos rbves

„d'utopie, de nationalitb distincte, de Pologne ind6pendante et

„de toutes ces chimores, vous пе pouvez qu'attirer sur vous de

„grands malheurs. J'ai 61ev6 ici la citadelle d'Alexandre et Је

„vous d6clare la moindre 6meute Је ferai foudroyer la

„ville, Је d6truirai Varsovie, et certes, се пе sera pas Moi qui

„la reHtirai.

„Il M'est bien p6nible de vous parler ainsi;

il est bien

„p6nible ип Souverain de traiter ainsi ses propres sujets;

„mais, Је vous le dis, c'est pour votre bien. C'est vous,

„ Messieurs, de songer m6riter l'oubli du pass6. Се n'est que

„ par votre conduite, рат votre d6vouement аи Gouvernement

„que YOUS pourrez у parvenir. Је sais qu'il у а des correspon-

,dances avec l'6tranger; qu'on envoie ici de mauvais 6crits et