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30 0ctobre 1818. Pari8.

J'ai tard6 r6pondre votre dernibre lettre, d'abord роит

vous apprendre quelque chose d'int6ressant d'ici, et puis l'es-

poir de vous f61iciter avec toute l'ardeur de l'amiti6 des sui-

tes de la revue, manoeuvres et visite МаиЬеиде, qui de-

vaient procurer le grade de g6n6ral аи c-te Michel. Il а fait

plus que Wolkonsky et Yermolow pour le m6riter, et puis-

чие се grade se donne еп tems de paix аих intrigants, l'hom-

те d'honneur—lui поп seulement а fait доп devoir d'une та-

nibre distingu6e, mais а ви emporter les regrets des habitants et

se concilier l'amour, l'afection et le respect d'une nation qui

n'aime et n'estime que soi тёте; cet homme pouvait s'attendre

etre distingu6, surtout lorsqu'on п'а trouv6 rien autre

chose redire чие la pointe du pied trop haute еп

marchant. Cela те тев еп fureur, et depuis deux jours,

travai116 par la bile, је garde la chambre. Се qui а d0 faire

grand plaisir аи comte Michel, c'est la douleur profonde qu'a

ressentie le corps qu'il commande. Оп dit que la tristesse

s'6tait empar6e de chacun, ев que le bal n'ofrait que des

figures de deuil. Је viens d'apprendre encore роит supp16-

ment чи'й la messe МаиЬеиде оп а еи ип autre sujet de

m6contentement cause des chantres, qui, 6tant soldats,

l'entr6e de l'Empereur se sont tourn6s vers

pour remettre l'ordpe parmi les

chantres. L'arriv6e du Manre Paris поив а priv6 de l'hon-

neur de le voir; саг Schroeder, ayant envoy6 ипе note

Wolkonsky pour connaftre la volont6 de Sa Majest6, requt

опе r6ponse Non la marge de ва qnestion: si les Russes