108.
Du З 0ctobre 1819. Paris.
J'ai tard6 r6pondre votre dernibre lettre, саизе du
chagrin qui s'est attach6 moi et qui пе те donnait pas de
relache. Vous avez d0 apprendre la mort de la comtesse
Buxhevden. 0utre les embarras de sa maladie, ва mort поив
а impos6 le devoir de prendre chez nous ses deux petites
filles. L'enfant dernier, Пб avant terme, п'а surv6cu que d'une
semaine за mbre. Mais се qu'il у а de plus 6tonnant, c'est
qu'on п'а еи аисипе nouvelle du comte Buxhevden, qui est
a116 Grodno la rencontre de sa femme, qui пе pouvait
рад quitter Paris sans avoir гери de l'argent, et depuis
оп пе sait се qu'il est devenu. Aprbs, Nariskine est parii
avec sa Гетте, il у а dix jours. Ils ont voyag6 heureu-
sement jusqu'h Strasbourg. C'6tait ипе s6paration bien рб-
nible; l'habitude, l'attachement et та mauvaise sant6, tout
а servi rendre се d6part bien p6niblo pour moi. Је pro-
menais mes chagrins, lorsque le c-te Serge est veno mettre le
сотЫе, еп se faisant arr6ter pour dettes et conduire S-te
P6lagie. Le malheur de се јеипе homme est d'avoir ипе
faiblesse de caractbre qui f'a toujours mis la disposition de
tout дисих qui s'en emparait son profit. Sa mauvaise sant6,
аи lieu de lui imposer l'obligation de la soigner, lui а fait
prendre le parti de vivre du jour аи lendemain. Son adage
6tait: „Courte et bonne«. Depuis l'ann6e 1813, il пе т'а
donn6 аисип snjet de contentement. 11 savait qu'il faisait
des dettes, пе payait rien et d6pensait tout. Dans le courant
de l'ann6e 1813, et jusqu'au mois de Juin de l'ann6e 1814,
је lui ai fait passer 32 т. r., et observez qu'il 6tait aide-