ФРАВЦУЗСШЯ ДВП.

361

qui honorent l'humanit6. Depuis qu'il est question de се

est сотте fou: il s'imagine qu'il sera de son

voyage, • • •

devoir de m'accompagner et il fait des dispositions sa та-

nibre. П т'а fait ипе r6Rexion qui т'а surpris; la voici, mot

mot: „я думаю, что Оти Воронцова“ (du comte

Michel) „будутъ добрые. Је lui demandai:

что старый Воронцовъ добрый и

et il те dit

„сывъ его добрый; ну, и его Оти должны быть добрые.

Се petit bonhomme соттепсе trop t0t r6R6cbir, et sou-

vent, aprbs ип silence, il fait des questions qui n'ont аисип

rapport се qui se dit ои се qu'il а dit lui-meme aupara-

vant. Се1а prouve que son imagination а de l'activit6, et је

suis l'ennemi de l'imagination, qui devrait etre l'apanage des

pobtes et des femmes malheureuses, саг elle se nourrit de

tout et пе digbre rien. Mais ici elle frappe moins par ses

bcarts, Paris 6tant еп toute chose le sibge du vilain id6al.

Је vais demain аих d6put6s роит entendre le d6bat sur la

pension du duc de RicheIieu: оп у dira, је suppose, de belles

choses! L'ex-pr6sident du Conseil est a116 voir le midi de la

France; il s'est conduit еп vrai Franqais dans son histoire et

а 6t6 le jouet de Decazes et сотр.; il n'avait роит lui que

le пот et l'int6grit6, prouv6e еп раув lointains; mais sa t6te,

quand тёте elle aurait log6 la forte conception et l'6nergie

du cardinal et la futile amabilit6 du mar6chal, n'aurait pas

6t6 capable de gouverner ипе nation qui а la mobilit6 du

Mercure, la d6pravation de la famille Bancal et Иа vanitb

d'un parvenu. Son successeur, Decazes, rbgne sans 6tre рто-

clam6, mais pourtant couronn6 раг le succbs. Il voit beau-

сопр les individus marquants du parti lib6ral, tels que La

Fayette, Benjamin Constant, Мапие1, etc. П fait accroire que

son ministbre а plus de moyens que le pr6c6dent pour r6-

primer les factions. Propos nuls, que les gens bien pensants

regrettent et чие 'les malveillants пе craignent рад! Il cir-

cule вп bruit sourd, produit de l'indiscr6tion ои de charla-

tannerie, que pour le bonheor de la France il faudrait que

monsieur renonqat аи thr6ne et cedlt ses droits аи duc d'An-