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Du 29 D6cembre 1791. Јавву.

Monsieur le comte,

Ма lettre n'est pas partie cause de l'6v6nement heureux

de се jour. Је 1а reprends pour у ins6rer cette addition, plus

int6ressante que tout се que j'ai еи l'honneur de vous dire

auparavant. Barozzi 6tant arriv6, il у eut le 27 ипе conf6-

rence dans laquelle les Turcs consentirent pleinement й ассер-

ter les deux articles qui avaient fait naftre des dificultbs

de leur part. L'un est celui раг lequel la Porte se rend res-

ponsable de tous les d6sordes commis par les peuples habi-

tans аи delA de la rivibre du Cuban; l'autre est ипе 0b1iga-

tion de la Porte de payer de son tr6sor tous les dommages

faits par les corsaires аих sujets de l'empire de Russie. Il

пе restait plus, ces deux articles achev6s, que celui de l'in-

demnisation еп argent des frais de la guerre, qui n'6tait рад

dn corps de trait6, mais dont оп avait fait ип article s6par6

et чие les Turcs пе voulaient jamais prendre de sur la table,

ой ils l'avaient laiss6 depuis [е jour ой il leur fut сотти-

niqu6. Ils convinrent cependant, aprbs l'avoir pris, qu'il у

aurait le lendemain ипе conf6rence роит еп traiter; mais le

comte de Bezborodko leur 6pargna cette peine par ипе sur-

prise inattendue: il vint dans la chambre des conf6rences leur

annoncer que Sa Majest6 Imp6riale, ayant d6sir6 d'6-

tablir la s0ret6 de ses frontibres, voyant la bonne

volont6 avec laquelle m-rs les p16nipotentiaires

de la sublime Porte avaient satisfait ses de-

mandes, se d6siste de l'article de l'indemnisation

et accorde la paix.