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st. P6tersbourg, du 13 (24) F6vrier. 1792.
Monsieur le comte,
Је viens d'@tre fait gentilhomme de la chambre et је т'ет-
presse de vous payer le tribut de та reconnaissance. Cette
grace de l'Imp6ratrice а 6t6 pr6c6d6e et suivie des choses
si Hatteuses, que је пе реих prendre sur moi d'envisager ауес_
certitude la perspective чи'оп те pr6sente. J'ai obtenu pour
la premibre fois de та vie се qui те restait d6sirer dans
les circonstances pr6sentes. Le plaisir que ј'еп 6prouve n'est
раз troub16 раг le souvenir des moyens que j'ai mis еп usage
роит у parvenir. Је tiens la protection dont је jouis et та
nouvelle existence de vos bont6s. Ма faqon de penser а тб-
rit6 votre approbation, et depuis, та tache principale а 6t6
de те rendre digne de votre estime. Accordez-moi, monsieur
le comte, le sentiment que је brigue, се qui est essentiel й
топ bonheur. Achevez се чие vous avez bien voulu соттеп-
сет et guidez moi de vos conseils dans ип monde ой votre
semblable n'existe pas.
Је suis tomb6 malade le lendemain de топ arriv6e de Jas-
ву et је garde encore la chambre jusqu'i pr6sent. Monsieur
votre frbre а еи la. complaisance de m'envoyer la lettre dans
laquelle vous те t6moignez votre contentement des nouvelles
que j'ai trouv6es les plus capables de pouvoir vous int6res-
ser. Је suis trbs sensible, monsieur le comte, аих preuves
r6centes de votre bont6. Је suis charm6 чие vous parlez de
та reconnaissance аи comte de Bezborodko; il у croira соир
B0r. J'attends avec impatience son retour pour aller за