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Londres, le 1 (12) Juin 1789.

П у а ип јеипе seigneur portugais qui allait voyager dans

le Nord et qui passera quelques semaines P6tersbourg; il

s'appelle mongieur 00rrea. Је m'int6resse lui, parce qu'il

ма •ouser la flle а?абе du ehevalhr Pinto анес lequel j'ai

6t6 inkmement li6 et avec lequel је continue 6tre dans

ипе correspondance trbs-amicale. П т'а trbs-fortement гесош-

mand6 son gendre futur, et moi је vous le recommande ain-

si qu'A nos amis communs.

Le поиуеаи sultan est d'un caractbre trbs-f6roce; ainsi il

п'у а plus de paix *rer. Оп dit qu'il а fait massacrer

le capitaine-pacha, le moufti et тёте des femmes du s6rail.

S'il у va de се train, il Rnira рат l'6tre lui-m6me.—Je suis

bien aise d'apprendre que c'est le prince Wiasemskoy qui а

la direction de la Banque, pour la raison que vous donnez

que toubes ses op6rations iront mieux ее пе seront plus соп-

trecarr6es.

68.

Londres, le 2 Juin п. 8. 1789.

J'ai vu par deux de vos lettres, dont la dernibre est du

27 Ayril, combien vous regrettez le comte Andr6 Schouva-

low. C'6tait cortainement ип homme qui avait beaucoup d'es-

prit; mais il те semble qu'il n'avait que cela, ajout6 ипе

m6moire prodigieuse: car il avait реи de jugement, епсоге

moins d'616vation d'Ame, et le d6sir immod6r6 qu'il avait

d'@tre Ыеп анес la cour, de parvenir аих grands emplois, le

maftriBait аи point qu'il saorifait oela рагепШ et amiB, d6-

сепсе et hoaneur. Је crois qu'il n'6tait pas m6chant, mais И

6tait si ambitieux et faible qu'il se faisait illusion lui-

тёте, croyant servlr l'6tat, еп B'avanqant goi-Mme perb