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Londres, le 19 (30) D6cembre 1785.

Је vous remercie, топ cher Алексаша, pour l'amiti6 et

la sinc6rit6 avec laquelle vous те reprenez sur та vivaci-

t6. Је confesse que j'ai tort; је ferai топ possible роит т'еп

corriger et је vous prie de continuer те donner vos avis,

qui те sont trbs-n6cessaires: votre amiti6 роит moi et votre

grande connaissance des afaires peut те redresser. Је sens

aprbB соир moi-m@me que је suis trop vif; mais il у а des

peut etre indif6rent ои Hegmatique. Је

occasions ой оп пе

trouviez ипе lettre, que j'ai 6crite аи

crairvs que vous пе

wrnte Bezborodko, dans le тёте genre. C'est аи sujet des

galbriens anglais qu'on veut recevoir chez nous et faire de

la Russie Та Sib6rie anglaise. Si vous la trouvez tant soit

реи vive, il pourra пе pas la produire. Mais ј'езрёге que

vous la trouverez bien fond6e et que mes expressions п'б-

tant ofens antes роит personne, топ raisonnement n'est chaud

que раг zble pour la gloire de l'Imppratrice et de та Ра-

trie. Је vous avoue que је sens топ incapacit6 dans le тб-

tier que је fais et је vous conjure par l'amiti6 que vous

ave1 pour moi de те dire sincerement comment оа trogve

—в d6p6ches. П те paraft qu'elles sont trop longues, mais

R'est рав court qui veut. Је sens чие је devrais etre.plus

unoiB et• је fais •топ possible pour l'@tre; mais је vois qae

c•la ве те r6ussit pas. —Pour notre trait6 de соттегев avee

pays-ci, Зе YOUS ai епуоуб toutes les informations чае

j'ai ри avoir; il те semble qu'on doit absolument ex$r

qu'on avantage nos fers, notre goudpon et nos planches vis-

h-vis de сеих de la Subde, chez qui les Anglais пе sont fa-

voris6s de rien. De тёте оп peut pr6tendre d'@tre А l'6-

gal des Ambricains quant аи tabac et аи goudron. Il faudra

aussi 6claircir l'article М de notre trait6, еп obligeant les

amiraut6s anglaises пе permettre qu'aucun armateur пе

sorte des ports anglais sans avoir cet article sur soi et еп