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ПМТТЪ И ПРИАРТВП.

reviendra раз de sa maladie et que quoique le prince Ро-

temkine fait tous les eforts possibles pour avoir encore се

d6partement entre ses mains, qu'il п'у r6ussira jamais, mais

que се serez vous qui l'aurez. Је lui ai r6pondu que cela

те paraft incroyable, •parce que le prince Potemkine а d6jA

plug d'afaires qu'il пе peut exp6dier, et que quant vous,

vous avez tant d'autres occupations qui пе vous laissent

gubre de temps de reste, que је suis persu•ad6 que vous пе

chercherez рад d'avoir се poste, et qu'il est rare de voir

ип homme obtenir ипе place que d'autres cherchent avec assi-

duit6. Malgr6 cela, il а paru tenir l'id6e que vous l'ao-

rez. Је vous avoue que је serais bien aise. чие се f0t vous

qui succ6diez аи prince Wiazemskoy, parce que је пе trouve

personne plus сараЫе de mettre nos fnances dans ип 6tat

de splendeur dont elles peuvent atre susceptibles, et чие les

fnances et le commerce n'6tant plus s6par6s еп dif6rents• d6-

partements, сотте ils le sont, le tout irait beaucoup mieux.

Il у а que j'attendais ипе occasion sore pour

те justifer du b16me que vous те faites d'avoir mis trop

de chaleur dans les afaires d'Hanovre et d'avoir fait venir

m-r Pitt de la сатрадпе 6loign6e ой il 6tait. Је vous prie

de relire la lettre du vice-chancelier чие т'а apport6e le

courrier Lanskoy, dans laquelle il est dit express6ment que

si оп persiste ici la liaison avec le roi de Prusse, il fau-

dra renoncer toute esp6rance de pouvoir jamais se lier

avec la Russie, qui prendra son tour des mesures qui пе

plairont рад l'Angleterre. Је. commenqais d6jA connaftre

la b@tise, l'ignorance et le реи de cr6dit du marquis de Car-

marthen; il у avait parier que m-r Pitt, qui пе faisait que

de quitter Londres aprbs ипе session du Parlemedt. tres-fa-

tigante et qni 6tait a116 exprbs роит se d61asser et soigngr

ва mbre, qui 6tait dangereusement malade, пе reviendrait рад

la simple invitation de Carmarthen, et que lui n'assistant

рав аих d61ib6rations, l'inauence prussienne aurait tellement

pr6valu, que le roi, qui п'а de suggestion que de m-r Pitt,

aurait donn6 ипе r6ponse aprbs laquelle, аи неи d'6tre froi-