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16.

Londres, le б Juin п. в. 17“.

Је suis charm6 de gavoir qu'on а 6t6 content de mes deux

d6peches et de се que j'ai fait ici par rapport аих droits sur

les poutres et sur les planches. L'objet n'est раз aussi ре-

tit que vous le croyez; саг il 6tait supput6 роит plus de cent

mille livres sterling que gagnaft de plus la douane, quoi-

qu'en Parlement l'estimation 'paraissait moindre; mais il est

de l'int6r6t de tout ministre, particulibrement de celui qui

veut diminuer la dette natio nale, de proposer des taxes рто-

ductives et qui аи lieu d'un d6ficit donnent davantage qn'on

пе le croyait. Permettez moi de d6fendre m-r Pitt, que vous

accusez d'avoir 6t6 dans cette afaire rien qu'nn fnancier im-

politique. а 6t6 indyit еп erreur раг la d6nomination de

сев marchandises, qui s'appellent ici sous le пот g6n6ral de

planches, poutres et batons de Norvbge. Mais dbs qu'il а

vu qne cela arectait le commerce de Russie, П а d'abord

rem6di6 la chose, quoiqu'elle f0t d6jA pr6sent6e et approu-

v6e раг la chambre des communes. Vous voyez donc qu'il

а 6t6 plus politique et homme d'6tat que simple fnancier.

П а agi dans cette afaire, сотте dans tont се qu'il f8it,

avec ипе franchise et ипе c616rit6 qni lui est propre. Је

пе puis assez те louer de се ministre. Је le vois реи, parce

qu'il est ассаЫ6 d'afaires, et је пе conqois раз comment il

peut у sufire.

J'attends Rogerson avec impatience.

16.

Londres, le 8 Juin п. 8. 1786.

Il у а d6jA plus de trois semaines que le roi т'а dit

вп de ses levers, qu'on lui 6crit de P6tersboug que le

minlstre des Enances (app•remment le prince Wiazem"y) пе