пе pouvais plus continuer; beuucoup de nles lettres

6taient commenc6es et jet6es аи feu, n'ayant pas la

force de les continuer. Је vous voyais еп songe, votre

image se pr6sentait sans cesse moi quand veil-

lais. Је пе savais ой chercher ипе consolation роит

pouvoir douter des nouvelles affligeantes que j'avais

reyues de P6tersbourg sur l'6tat du corps devant Eri-

van. Је faisais traduire toutes les gazettes de Нат-

bourg ой il est question de la Russie et des nouvelles

de la G60rgie: elles пе disaient mot. C'est 1е Moniteur qui

6tait топ uniqne consolateur. J'allais le lire аи

bureau, et heureusement il пе disait mot поп plus, et

c'est се qui те tranquillisait: car сотте cette gazette.

de Bonaparte est malveillante contre la Rus-

sie, је savais bien qu'elle n'aurait pas manqud de, trom-

petter s'il у avait quelque d6sastre arrivb nos

troupes dans quelque partie du monde que се soit. Cet

6tat de perplexit6 а trop dur6, сат j'avais beau ima-

giner quelqu'idbe consolante, сотте celle que les

passages dans les d6f16s Ctaient ferm6s рат des

bandits, qui dans l'610ignement du prince Tsitsianof

ont repris courage, аисипе lettre d'Erivan пе рои-

vait arriver еп Russie: que si 1es troupes prbs

d'Erivan eussent 6t6 extermin6es ои prises

cette d6sastreuse nouvelle serait arriv6e, parce que

les mauvaises nouvelles arrivent toujours plus vite et

semblent voler sur le vent, et que cette nouvelle, пе

pouvant 0tre cach6e, aurait bt6 r6p6t6e dans toutes les

gazettes.

0es id6es чие је те foryais d'imprimer dans та

t@te 6taient renversbes par d'autres plus sinistres;

саг il те venait dans l'jme que, quoique се corps роит-