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est riche рат ses manufactures, et celle ville est sans

contredit la plus riehe npr•s Londres. Оп пе voit (1 ие

des moulins qui vont рат (les pompes feu,

et ces

moulins, qui filent le coton, sont .si grands qu'il у а

p'usieurs qui flent 8 tonnes (le coton раг semaine, се

qui filit 504 pouds. Роит vous (lonner ипе idbe (le

l'6tat l»rogressif de се pay.s et de Manchester еп parti-

culier,

c'est qu'en 1772 il пе se manufiLcturait dans

toute la Gr.-Bretagne que 4 millions de livres pesant

de coton, qu'il у а 16 ои 17 ans il пе se consumait

(1 u'ii peu-prdns 26 28 millions, et prbsent les тпа-

nufactures britanniques consurnent, 69 nlillions de livres

pesant (le coton,

(lont 30 millions sont consum6s

Manchester et ses (lbpendances, le, reste btant employ6,

Nothingham, (lans le Darbyshire, Yorkshire et

Glasgow еп Ecosse.

ll у а 35 an.s que Manc.hester пе

contenait чие 30 mille habitants, et actuellement c'est

entre 90 et 10() )nille. Birmingharn est toute remplie

de manufactures, mais (lans ип autre genre: Мап-

chester• се n'est (lue et Birmingham оп fait

tout except6 des cotons. Il у а plus de lnac.hines et

plus de variCt6 et тёте plus de g6nie; mais, (luoi(lue

trbs-riche avec ипе population de. pre'•s de 80 mille

hommes, elle п'а pas les capit,aux immenses de Мап-

chester.

Plus оп voit l'intbrieur de cette fle, plus оп est

.surpris de sa richesse et de son industrie, qui vont

toujours croissant, et il est impossible, (le, calculer

quel (legrb de prospbritek се pays doit s'blever encore.

Telles doivent Ите les suites d'une constitution ой la

personnelle et des propribtbs est posbe sur de.s

bases immuables, oii l'industrie n'est допбе рат rien et

ой l'homme est dans toute sa dignit6.