115
est riche рат ses manufactures, et celle ville est sans
contredit la plus riehe npr•s Londres. Оп пе voit (1 ие
des moulins qui vont рат (les pompes feu,
et ces
moulins, qui filent le coton, sont .si grands qu'il у а
p'usieurs qui flent 8 tonnes (le coton раг semaine, се
qui filit 504 pouds. Роит vous (lonner ипе idbe (le
l'6tat l»rogressif de се pay.s et de Manchester еп parti-
culier,
c'est qu'en 1772 il пе se manufiLcturait dans
toute la Gr.-Bretagne que 4 millions de livres pesant
de coton, qu'il у а 16 ои 17 ans il пе se consumait
(1 u'ii peu-prdns 26 28 millions, et prbsent les тпа-
nufactures britanniques consurnent, 69 nlillions de livres
pesant (le coton,
(lont 30 millions sont consum6s
Manchester et ses (lbpendances, le, reste btant employ6,
Nothingham, (lans le Darbyshire, Yorkshire et
Glasgow еп Ecosse.
ll у а 35 an.s que Manc.hester пе
contenait чие 30 mille habitants, et actuellement c'est
entre 90 et 10() )nille. Birmingharn est toute remplie
de manufactures, mais (lans ип autre genre: Мап-
chester• се n'est (lue et Birmingham оп fait
tout except6 des cotons. Il у а plus de lnac.hines et
plus de variCt6 et тёте plus de g6nie; mais, (luoi(lue
trbs-riche avec ипе population de. pre'•s de 80 mille
hommes, elle п'а pas les capit,aux immenses de Мап-
chester.
Plus оп voit l'intbrieur de cette fle, plus оп est
.surpris de sa richesse et de son industrie, qui vont
toujours croissant, et il est impossible, (le, calculer
quel (legrb de prospbritek се pays doit s'blever encore.
Telles doivent Ите les suites d'une constitution ой la
personnelle et des propribtbs est posbe sur de.s
bases immuables, oii l'industrie n'est допбе рат rien et
ой l'homme est dans toute sa dignit6.