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аих herbes qui 6taient si hautes et si sbches; c'est vrai-

ment ип miracle comment vous avez ри 6teindre cette

Патте, q•ue le vent poussait vers vous. Dites moi, је

vous prie, qui est се Babag•khan? Est-il le vrai souve-

rain de la Perse? Est-il reconnu роит tel рат toutes

les provinces? Dans quel ville fait-il sa r6sidence ordi-

naire? Qu'est-elle, et sous quelle longitude et 1atitude

il faut la chercher sur les cartes d'Asie? Qu'est-ce que

c'est que le khan d'Erivan, pourquoi 6tait-il brouill6

avec Babag-khan? Pourquoi vous a-t-il appell6 et pour-

quoi s'est-il tourn6 contre vous еп se r6concillant avec

Babag-khan? Је vois par le rapport du prince Tsitsianof

qu'il n'est pas content de 2 de ses g6n6raux, et par le

petit nombre de colonels et d'oflciers qui se sont dis-

tingu6s, il est visible qu'il у еп а реи de bons; mais

quant аих soldats, је les reconnais tels que је les ai

vus dans les 6 campagnes que j'ai faites. Rien n'est plus

intrCpide, plus doax, plus gai et plus obbissant qu'un

so!dat russe; il п'у а pas de nation аи monde qui

puisse nous 6galer sur се point. Qu'une arm6e russe

soit command6e par ип Roumantzof, Souworof ои

ип Tsitsianof, elle battera toujours ипе arm6e ennemie

sup6rieure еп nombre.

Il paraft que plusieurs de mes lettres пе vous sont

pas parvenues, car vous m'accusez la r6ception de cel-

les des 20 et 30 Mars, du б et 16 Avril, du 13 Mai

et du 29 Juin; or., il п'а jamais exist6 d'intervalles

aussi longs dans та correspondance avec vous.

Је sais de P6tersbourg que les Tartares montagnards

ont intercept6 la poste et le courrier; c'est pourq uoi

le premier ordre роит votre retour пе vous est pas

purvenu, et dbs чи'оп l'a su, оп vous еп а exp6di6 2

autres par des chemins dif6rents. Је vois que vous